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Laxaþjóð | A Salmon Nation

Notre relation avec la nature ne définit pas seulement notre histoire, elle façonne aussi notre avenir. Pourtant, sous la surface des fjords islandais, une méthode industrielle d'élevage de poissons menace de détruire l'une des dernières régions sauvages d'Europe. Laxaþjóð | A Salmon Nation raconte l'histoire d'un pays entre terre et mer et le pouvoir d'une communauté pour protéger les lieux et les animaux sauvages qui ont contribué à forger son identité.

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Faire confiance aux scientifiques

Mădălina Preda  /  janvier 20, 2021  /  7 min de lecture  /  Our Footprint

Pourquoi nous nous appuyons plus que jamais sur les tests en laboratoire et les données pour prendre des décisions concernant nos produits.

Katie Johnson teste un filtre destiné à retenir les microfibres pour qu'elles ne terminent pas dans l'océan. Photo : Tim Davis

Il y a 20 machines dans le labo tissus de Patagonia à Ventura, en Californie. Chacune a une fonction propre, mais toutes servent le même objectif : enquêter sur les performances des différents matériaux, les raisons de ces performances, et la manière de les améliorer. Il y a des machines qui testent la manière dont un tissu repousse l’eau, d’autres qui mesurent les taux de boulochage et de rétrécissement des tissus, et d’autres encore qui soufflent de l’air dans les tissus pour savoir à quel point ils sont respirants. Beaucoup de ces machines ont des surnoms, comme Pascal, la machine de tests UPF (indice de protection solaire), baptisée ainsi à cause de sa ressemblance avec le caméléon du même nom dans le dessin animé Tangled.

L’entrée au laboratoire se fait par une lourde porte équipée d’un ventilateur orienté vers le bas, qu’on appelle un rideau d’air, et qui permet de maintenir une température stable à 21°C avec un taux d’humidité relatif de 65 %. Derrière cette porte et en face de Pascal, Katie Johnson, ingénieure en performances matériaux, découpe un morceau de tissu en quatre rectangles, qui seront placés séparément à l’intérieur d’un contenant en acier inoxydable de la taille d’une bouteille d’eau. Katie y ajoute quelques billes d’acier inoxydable avant d’insérer chaque contenant dans une fente différente d’une machine à laver centrifugeuse, puis lance un cycle de lavage de 40 minutes. Pendant que la machine tourne, les billes d’acier percutent le tissu pour simuler l’abrasion, créant une cacophonie à mi-chemin entre la cascade d’eau et une mini-batterie. Cette méthode est généralement utilisée pour tester la tenue des couleurs (la manière dont un tissu résiste à la décoloration), mais Katie teste ici les différents taux de boulochage d’un mélange de laine et de polyester. À la fin du cycle de lavage, elle mesurera la quantité de fibres qui se seront détachées de chaque morceau de tissu, puis recommencera le test jusqu’à ce qu’elle ait suffisamment de données pour pouvoir comparer de manière fiable ce tissu à d’autres.

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Notre équipe R&D de la Forge n’a pas perdu un boulon. Photo : Kyle Sparks

Katie est l’une des plus de 20 scientifiques et ingénieurs qui se servent de données pour développer, tester et améliorer les matériaux et technologies utilisés pour la fabrication de produits Patagonia. Nous nous basons sur la science pour trouver les tissus les plus performants à utiliser dans nos équipements techniques, mais aussi pour déterminer les actions à mettre en place dans nos efforts de réduction de notre empreinte carbone. Nous nous servons de données non seulement pour être plus propres, mais aussi pour trouver des solutions capables d’améliorer l’ensemble de l’industrie textile, qui contribue à hauteur de 10 % des émissions carbone, responsables de la crise climatique. Nous nous sommes fixé l’objectif ambitieux mais atteignable d’arriver à une neutralité carbone dans toutes nos activités d’ici 2025. Cela inclut notre chaîne logistique, qui représente actuellement 97 % de nos émissions de carbone, qui proviennent principalement des matières premières que nous utilisons. Cela signifie que nos scientifiques spécialisés en matériaux sont à l’avant-poste pour nous permettre d’atteindre la neutralité carbone et au-delà. Ces efforts commencent, comme tout ce qui compte dans la vie, par de la chimie.

“En chimie, on a un terme : la substitution regrettable”, explique Elissa Foster, membre de l’équipe R&D en matériaux de Patagonia. “C’est l’idée que parfois un produit chimique est identifié comme néfaste pour l’environnement ou toxique pour les humains, et est interdit, et qu’on utilise autre chose à la place. Si le nouveau produit chimique n’est pas soumis à des tests rigoureux pour assurer qu’il sera moins néfaste que celui d’origine, on va tout droit vers des problèmes, comme lorsque les fabricants ont remplacé le bisphénol A (BPA) des tickets de caisse ou des bouteilles en plastique par du bisphénol F ou S, qui selon des études peuvent avoir les mêmes effets négatifs sur le corps humain. C’est ce qu’on appelle une substitution regrettable. Et c’est ce que nous ne voulons pas chez Patagonia.”

Pour nous éviter d’avoir de tels regrets, Elissa et d’autres scientifiques de l’équipe commencent par recueillir des données sur ce qui se passe au cours du cycle de vie d’un produit. Cela signifie mesurer l’empreinte carbone et eau de chaque matériau et les dommages environnementaux provoqués par le processus de fabrication. Ces informations nous aident à comprendre ce que nous devons améliorer et les matériaux qui ont un impact sur les humains et la planète. Si la plus grande part de l’empreinte carbone d’un matériau résulte du processus de tissage, nous savons que nous devons vérifier quel type d’énergie est utilisé dans les usines où il a lieu. Si l’usine fonctionne aux énergies fossiles, nous savons que nous devons parler avec notre fournisseur afin de passer aux énergies renouvelables.

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Pour mesurer le gonflant des tissus et l’isolation, nos scientifiques ont créé un poids standard en utilisant des objets du tiroir à rebuts. Photo : Tim Davis

Cela implique beaucoup d’équilibrages et de confrontations de chiffres. Par exemple, si l’on prend le tissu polaire Woolyester de Patagonia, qui est créé en filant de la laine recyclée post-consommation avec du micropolyester extrêmement léger. Lorsque nos fournisseurs de laine recyclée en Italie nous ont proposé ce tissu, l’équipe d’Elissa a comparé son empreinte carbone à celle de la polaire de polyester vierge, de la polaire de polyester recyclé, et d’un mélange polaire de coton et de laine. « Le Woolyester a gagné haut la main », déclare Elissa. En général, les fibres naturelles recyclées que nous utilisons ont une empreinte bien plus faible parce que nous éliminons le processus de culture des fibres, qui a souvent le plus grand impact.

Tandis que les scientifiques environnementaux de Patagonia recueillent des données d’impact et conseillent les designers produits sur les matériaux à utiliser pour réduire l’empreinte carbone d’un produit, les scientifiques spécialisés en matériaux effectuent des tests, comme celui que Katie et son équipe réalisent, pour valider la qualité d’un tissu et assurer qu’il se comporte réellement de la manière que nous attendions. Il y a ensuite l’équipe innovation matériaux qui travaille sur les tissus du futur, et cherche la meilleure évolution possible pour tous les matériaux qui entrent dans la fabrication des vêtements Patagonia.

Ce type de recherche prend du temps et nécessite d’imaginer les choses sous un angle légèrement différent, comme le polyéthylène à haute-densité (HDPE) fabriqué à partir de filets de pêche recyclés dans les visières de nos casquettes, un matériau dont le développement nous a pris cinq ans. En 2013, Bureo, une petite société basée en Californie, a commencé à fabriquer des planches de skateboard et des montures de lunettes de soleil à partir de filets de pêche récupérés sur les côtes du Chili. Un an plus tard, Tin Shed Ventures, le fonds du capital-risque de Patagonia, a proposé un soutien financier à Bureo pour explorer les possibilités de créer des matériaux pour l’industrie textile à partir de ces filets de pêche. “Nous avons entrevu de grandes possibilités et eux aussi”, explique Rob Naughter, de l’équipe innovation matériaux de Patagonia.

S’ils réussissaient à transformer leur matériau en fil pouvant être tissé dans les textiles, ils auraient un produit pouvant être utilisé sur le marché du vêtement. Mais il n’est pas facile de tout faire de A à Z. Il faut déterminer les meilleurs moyens de nettoyer les filets de pêche récupérés, la meilleure manière de recycler le matériau et ensuite de le transformer en un nouveau produit. “C’est à l’équipe matériaux de justifier nos choix d’achat de matériaux”, explique Rob. “Quelle quantité de déchets pouvons-nous empêcher de polluer nos océans ? Quelle en serait l’empreinte carbone ?” C’est de là que viennent les faits.

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Pour simuler l’abrasion et les autres mauvais traitements qu’un tissu sera amené à subir, nous faisons subir à nos prototypes de tissus un cycle de lavage de 40 minutes avec de petites billes d’acier inoxydable. C’est bruyant, mais impossible de tricher. Photo : Tim Davis

L’équipe d’Elissa a publié ses résultats concernant la pollution par les microfibres dans une revue scientifique évaluée par des pairs, afin que d’autres scientifiques puissent apprendre et s’appuyer sur son travail. Notre programme de subventions environnementales participe au financement des recherches sur la pollution plastique du San Francisco Estuary Institute, nous pouvons donc mieux comprendre comment les plastiques se comportent dans un environnement marin.

La science ne peut résoudre à elle seule les inconvénients des différents matériaux, mais elle rend le parcours vers la durabilité plus claire. Nous savons que nous pouvons soutenir notre transition vers des matériaux recyclés parce que les données recueillies via les différentes évaluations au cours du cycle de vie montrent que l’utilisation de fibres recyclées peut réduire les émissions de carbone de 44 à 88 % selon les fibres. Il y aura toujours des compromis. Pour tout matériau donné, nos scientifiques et designers ont besoin de trouver le meilleur équilibre, qui fait le plus de bien.

Nous reconnaissons que chaque produit que nous fabriquons représente un coût pour la planète. Nous prenons cette responsabilité au sérieux, parce que nous voulons laisser à nos enfants un monde empreint de beauté et de merveilles, où ils pourront non seulement survivre, mais s’épanouir. Dans plusieurs années, nous voulons pouvoir regarder en arrière et n’avoir aucun regret quant à ce que nous aurions pu faire plus ou mieux. La sciences nous aident à rester fidèles à cette tâche.

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